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Motorhome Moto #1 - Mahias, Vincent, Tissier et la vérité du sport moto

Tue, 08 Jul 2025

Motorhome, l’émission de Radio Sports présentée par Anthony Drevet, s’attaque pour la première fois à la moto avec un casting cinq étoiles :





  • RĂ©my Tissier, la voix historique des GP moto,




  • Lucas Mahias, champion du monde Supersport et d’endurance, toujours engagĂ© au plus haut niveau,




  • Arnaud Vincent, champion du monde 125cc 2002, figure emblĂ©matique de la vitesse française.




Un épisode riche en anecdotes, confidences techniques, et analyses franches sur le MotoGP, le WorldSBK et la filière française.








? Ducati et Toprak au cœur du Superbike 2025 : domination, défis et gestion mentale


Le débat commence sur le World Superbike, avec Ducati dominateur grâce à Bulega et un championnat relancé par Toprak Razgatlioglu. Lucas Mahias souligne :





« Ducati reste bien devant, même si Toprak revient fort depuis qu’il a signé en MotoGP. Ça l’a libéré. »





Le plateau analyse comment Bulega, au départ moins attendu, s’est affirmé grâce à une moto parfaitement adaptée et un entourage solide — « une vraie famille », note Mahias, « tout est plus facile pour performer quand tu es italien dans une équipe italienne ».



Rémy Tissier évoque aussi les enjeux mentaux : la pression, les tensions familiales qui ont pu freiner Bulega avant son éclosion. « Il a fait la paix avec son père, ça change tout », ajoute Arnaud Vincent.








? Toprak vers le MotoGP : style, risques et adaptation


Le cas Toprak Razgatlioglu fascine le plateau. Tissier et Mahias discutent de sa transition attendue vers le MotoGP :





  • Avantage de connaĂ®tre les pneus Pirelli (qui arrivent en 2027 en MotoGP).




  • Handicap d’un style « tout sur l’avant », difficile Ă  transposer aux prototypes rigides du MotoGP.




  • Besoin d’adapter « 60% de son style », sinon « ça va se finir en beaucoup de chutes », prĂ©vient Mahias.




Vincent ajoute :





« Certains passages de catégorie sont impossibles à simuler. Là, il devra tout découvrir en course. »










? Lucas Mahias : retour au premier plan et frustrations techniques


Mahias raconte son retour en Supersport avec Yamaha, après une saison galère sur la R6 :





« On a eu un gros déficit moteur jusqu’à Most, 3-4 chevaux. C’est énorme. Avec le nouveau moteur, j’ai fait la pole, deux podiums. »





Satisfait du niveau global, mais jamais rassasié :





« Si je me satisfais de deux podiums, c’est que je suis sur la pente descendante. Je veux jouer la gagne chaque week-end. »










? Des générations qui s’affrontent : gestion, agressivité et respect


Arnaud Vincent regrette une mentalité nouvelle :





« Ces jeunes n’ont pas la gestion de course qu’on avait. Pour eux, chaque place est un combat, même la 7e. »





Mahias confirme :





« Aujourd’hui, certains font des block pass sans vision long terme. Avant, on calculait : qui peut m’emmener devant ? Là, c’est 120% tout le temps. »










⚡ Supersport mondial : Debise, Manzi, Oncu… et une France qui s’accroche


L’émission passe au peigne fin la situation française :





  • Valentin Debise (Ducati) proche d’une première victoire, mais dĂ©jĂ  11 podiums sans concrĂ©tiser. « Il commence Ă  entrer dans la spirale du doute », avertit Vincent.




  • Corentin Perolari sur Honda, encore en retrait malgrĂ© de bonnes promesses.




  • DĂ©bat sur Manzi : « Il impose sa loi, mais attention Ă  l’ascendant psychologique. »









? Les duels Debise vs Mahias, la rivalité nécessaire


Anthony Drevet provoque Lucas Mahias sur son rapport avec Debise :





« On est différents, point. Moi j’ai besoin de la haine pour me dépasser. Cette génération où tout le monde est copain… je ne comprends pas. »





Une déclaration qui en dit long sur l’ADN du sport moto : la rivalité nourrit la performance.








? Mental, technique, management : la leçon d’Arnaud Vincent


Arnaud Vincent raconte ses galères :





« Chez Aspar Martinez en GP, je pleurais dans le camion, persuadé que je ne savais plus piloter. Sans le bon matériel, tu peux être 20e. »





Rémy Tissier conclut :





« La relation pilote-journaliste, la confiance, c’est vital. J’ai toujours protégé Arnaud quand certains voulaient sortir des infos privées. »










? Où regarder cet épisode ?


? Replay vidéo sur RadioSports.fr et notre chaîne YouTube
? Podcast audio sur Spotify, Deezer, Apple Podcasts





https://youtu.be/uYJUuDPFj9Q

Le p'tit pac #24 : quatre invités, quatre univers, une seule passion ! Le sport

Sat, 05 Jul 2025

Pour ce dernier épisode de la saison 2, Le P’tit PaC sort le grand jeu avec un casting XXL et des échanges aussi drôles que sincères. S

À découvrir : Nos invités autour de Christophe Pacaud, leurs expériences marquantes, leur actualité et leur résistance à la pression de Maître K-Pelo (alias Fabrice Arades.)

🎙️ Jean Rességuié

Le journaliste emblématique du foot revient sur son départ de RMC, sa vision du métier, la fatigue accumulée, ses souvenirs de grandes compétitions… et son envie d’écrire une “nouvelle vie”, au plus près du terrain et des siens.


🎤 Laurent Barat – L’humour en stand-up et sur les ondes

L’humoriste niçois partage les coulisses de son quatrième spectacle, ses origines vietnamiennes et pieds-noirs, et sa philosophie de la scène : jamais vulgaire, toujours humain.


🎾 Frédéric Verdier (Sport en France, Eurosport, Prime Video)

Il décrypte avec esprit l’actualité de Roland-Garros, la plaque hommage à Nadal, le business du tennis…


💼 Mustafa Curlu (Directeur digital & sport international – Bpifrance)

Il expose comment Bpifrance structure le marché économique du sport en France, accompagne les clubs, les startups, les industriels, et prépare un héritage post-JO 2024 qui soit durable, concret et entrepreneurial.

Lire aussi BpiFrance :https://radiosports.fr/sport-definition-2025-la-filiere-sport-se-structure-dresse-son-bilan-et-se-projette-a-lhorizon-2030.html




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Jeff Impinna, du Racing 92 au Rugby XV Fauteuil : un parcours fait d’inclusion et de passion

Fri, 20 Jun 2025

Ancien ailier du Racing Club de France (Racing 92), entrepreneur, inventeur et pionnier du sport inclusif, Jeff Impinna retrace pour Radio Sports un parcours riche, jalonné de titres, de transitions, et d’innovations qui marquent le paysage sportif français.




Du foot au rugby, une histoire d’ambiance




Passionné de sport dès l’enfance, Jeff découvre le rugby presque par hasard, après avoir pratiqué le football, le handball et même le tennis de table.
Ce qui le séduit ? La convivialité, la solidarité et la bienveillance qu’il ne retrouve pas dans le football :





« J’ai été frappé par l’ambiance au rugby : même après une lourde défaite, les joueurs se saluent, chantent, partagent. C’est autre chose. »





Formé à Mantes-la-Jolie, puis à Poissy, il évolue au poste d’ouvreur, puis de centre, avant de s’imposer à l’aile au Racing Club de France à partir de 1986. Avec le Racing, il connaît la finale du championnat de France 1987 contre Toulon, avant de décrocher le titre suprême en 1990.




Une carrière amateur… et un esprit pro




À l’époque, le rugby est officiellement amateur, mais Jeff confie les « avantages » accordés aux joueurs :
logement, repas, aide financière… Un fonctionnement qui permet de conjuguer sport de haut niveau et poursuite des études ou d’une carrière professionnelle.
Jeff connaîtra aussi la sélection universitaire et une cape avec l’équipe de France face à l’Argentine, une expérience marquante malgré la frustration de ne pas s’installer durablement chez les Bleus.




Du terrain à l’entreprise : la success story Mia France




Anticipant la fin de sa carrière sportive, Jeff entame très tôt sa reconversion : il travaille pour Jean-Claude Darmon, apprend les ficelles du commerce sportif, puis fonde en 1996 la société Mia France, aujourd’hui référence de l’équipement sportif « made in France », reconnue pour ses maillots réversibles innovants.





« À l’époque, le “made in France” n’était pas à la mode. Mais la qualité et la finition, ça fait la différence, et ça me paraissait essentiel. »





Mia France équipe aujourd’hui plus de 24 disciplines et s’impose comme partenaire de nombreux clubs et associations sportives.




Rotam International et l’aventure du Rugby XV Fauteuil




Toujours guidé par l’innovation et le goût du collectif, Jeff se lance dans un nouveau défi : Rotam International, entreprise spécialisée dans la conception de fauteuils roulants multisports adaptés aussi bien au rugby, au basket, au hand qu’au tennis.
Le modèle Wallaby, léger, robuste, empilable et pensé pour l’inclusion, symbolise cette ambition.



Parallèlement, il co-crée la discipline Rugby XV Fauteuil, qui reprend toutes les règles du rugby à XV en fauteuil roulant, et participe au lancement d’un championnat structuré autour de 24 clubs français. Une innovation qui vise à casser les frontières entre valides et personnes en situation de handicap :





« L’objectif, c’est d’offrir une pratique vraiment inclusive. Hommes, femmes, jeunes, moins jeunes, tout le monde a sa place. »






Transmission, engagement, passion : le fil rouge




Créateur, consultant, président de la Fédération française de PeTeca (sport brésilien mêlant badminton, volley et pelote basque), Jeff Impinna n’a jamais cessé de transmettre et d’innover.



À 61 ans, il poursuit l’aventure avec la même passion :





« Tant que je prends du plaisir et que je vois des gens jouer avec nos fauteuils, je continue. La retraite ? Pourquoi faire ? »










? Retrouvez également l’interview complète de Jeff Impinna sur YouTube






https://youtu.be/x15ZdYq5e2U



Découvrez un témoignage unique sur la transformation du rugby, l’innovation et l’esprit d’inclusion dans le sport français.

Bikingman 2025 : une édition record sur l'île de beauté

Tue, 10 Jun 2025

Cette 50e édition restera un moment fort de la saison. Imaginez : la Corse, ses routes sauvages, et plus de la moitié des participants qui vivaient ici leur tout premier BikingMan. Une vraie vague de nouveaux venus, tous réunis pour défier l’île de Beauté sur une étape du Championnat du Monde d’ultra distance.

Côté organisation, rien à redire. Axel Carion et toute son équipe avaient balisé le parcours de main de maître. Mention spéciale, encore une fois, aux Race Angels. Leur gentillesse, leur soutien, leur énergie : c’est ce qui fait la magie du BikingMan. D’ailleurs, à l’arrivée, un seul message dans toutes les bouches : « Merci et bravo ! »

Côté sportif, quel niveau ! Voici le classement général :

  • Louis DĂ©faut, premier en 45 heures et 12 minutes.

  • Simon Scodavolpe, deuxième en 50 heures et 17 minutes.

  • Simon Savre, troisième en 52 heures et 30 minutes.

  • Lorris Pasquier, quatrième en 54 heures et 45 minutes.

  • Benjamin Bodot, cinquième en 56 heures et 10 minutes.

Et chez les femmes, coup de chapeau à Diane Servettaz, la Savoyarde, qui boucle l’épreuve en 72 heures et 38 minutes, et l’emporte dans sa catégorie.

Mais avant de se lancer sur les routes corses, on a vécu une vraie ambiance de championnat du monde. La veille du départ, lors du contrôle des vélos, on a croisé des participants souriants, un peu stressés, mais heureux d’être là. Tous prêts à écrire leur histoire sur cette édition anniversaire.

Pour revivre l’ambiance, rendez-vous sur RadioSports.fr pour découvrir la vidéo résumé de ce BikingMan Corsica 2025.

Merci de nous avoir suivis, et à très vite pour un nouveau rendez-vous ultra !


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Maureen Nisima, l’escrimeuse qui n’a jamais baissé la garde

Fri, 06 Jun 2025

Championne du monde d’escrime, double médaillée olympique, sélectionneuse, coach, maman, engagée dans la vie associative et l’entreprise : Maureen Nisima incarne la richesse et la complexité d’une carrière au sommet, suivie d’une reconversion à la fois inspirante et sincère.



Dans ce nouvel épisode des « Talents du Sport », Maureen revient sans filtre sur son parcours, de ses débuts à Bondy à son rôle de sélectionneuse à la Fédération française d’escrime, en passant par ses victoires, ses doutes, et ses combats personnels.




De Bondy au sommet du monde




Née en 1981 à Bondy, dans le 93, Maureen Nisima découvre l’escrime presque par hasard. Enfant « hyperactive », comme elle se décrit elle-même, elle se passionne très tôt pour le spectacle et la compétition. Très vite, l’épée devient son arme de prédilection, à la fois pour l’affrontement sportif et l’expression de soi. Elle se distingue d’abord chez les jeunes, puis grimpe les échelons jusqu’aux équipes de France juniors et seniors.





« J’ai mis le temps avant d’aller chercher ce titre individuel », confie-t-elle. « J’ai commencé par la médaille d’argent au championnat du monde à La Havane en 2003, la médaille de bronze en 2007, et enfin, en 2010, cette médaille d’or au Grand Palais. »






Les coulisses d’un parcours semé d’obstacles




Maureen Nisima ne cache rien des difficultés qui ont jalonné sa carrière : blessures à répétition, opérations, syndrome des ovaires polykystiques (longtemps ignoré du monde sportif), doutes, injustices de sélection et pressions internes.





« J’ai connu énormément de blessures. À l’époque, personne ne savait vraiment pourquoi. Aujourd’hui, je sais que c’était lié à un syndrome ovarien. Tout ça, on le découvre trop tard, et il a fallu se battre pour rester au niveau. »





L’escrime, sport de l’ombre, exige d’elle une organisation quasi entrepreneuriale pour financer son projet, s’entourer d’une équipe pluridisciplinaire, et maintenir son mental face à l’adversité. Malgré tout, Maureen avoue avoir été plusieurs fois tentée de raccrocher, surtout après sa non-sélection aux JO de Pékin en 2008.




hampionne du monde d’escrime, double médaillée olympique, sélectionneuse, coach, maman, engagée dans la vie associative et l’entreprise : Maureen Nisima incarne la richesse et la complexité d’une carrière au sommet, suivie d’une reconversion à la fois inspirante et sincère.



2010 : Le sacre au Grand Palais




Sa victoire lors des Championnats du Monde 2010 à Paris, au Grand Palais, reste un moment phare, tant sur le plan sportif qu’émotionnel. Maureen n’était pas attendue comme la favorite, mais c’est elle qui décroche le titre individuel, devant sa famille et un public français en liesse.





« Quand je crie à la fin, c’est un cri de rage et de libération. J’avais failli arrêter deux ans plus tôt. Cette victoire, c’est la validation de tous les sacrifices. »





Ce jour-là, elle fait la une de L’Équipe, une rareté pour un escrimeur, et en profite pour souligner le manque de visibilité des sports féminins et des disciplines moins médiatisées.




Vie de sportive, vie de femme : maternité, reconversion et transmission




Après une pause pour tenter de devenir maman, Maureen se confronte aux difficultés d’une double vie entre sport de haut niveau et désir de fonder une famille. Elle évoque sans détour le manque d’accompagnement pour les athlètes féminines en période de maternité, la pression de la reconversion, et la nécessité de préparer l’après-carrière.





« On a l’impression, vu de l’extérieur, qu’on gagne bien sa vie, mais à l’époque, c’était 2 000 euros par mois, tout compris. Il faut payer son staff, préparer l’avenir… J’étais prête à prendre n’importe quel job pour payer mes factures à la fin. »





Son engagement ne s’arrête pas au sport : Maureen Nisima accompagne aujourd’hui les entreprises, s’implique dans la formation, la sélection et le développement des jeunes générations à la Fédération, et défend la place des femmes dans le sport.




Transmission et regard sur l’avenir




Maureen Nisima partage avec franchise ce qui l’anime aujourd’hui : le plaisir de transmettre, d’accompagner les jeunes athlètes, mais aussi le souhait de voir évoluer la considération du sport féminin en France.





« J’ai la chance aujourd’hui d’être sélectionneuse, de pouvoir apporter ce que j’aurais aimé recevoir. Le plus important, c’est que les athlètes aient toujours un espace pour poser leurs questions, comprendre les décisions, et être considérés dans leur globalité, y compris dans leurs projets de vie. »





Une leçon de résilience, d’humilité et de transmission à découvrir en vidéo sur Radio Sports !








? Regardez l’interview complète de Maureen Nisima sur RadioSports.fr, Abonnez-vous à notre chaine YouTube @RadioSportsFR et partagez cet épisode autour de vous.









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